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Le Travail en Estrie chez nous…

Plus de 7 ans depuis notre arrivée, cela fait longtemps que je ne suis pas revenue sur mon emploi…je suis toujours dans la même entreprise depuis novembre 2015 et ravie de l’être !! J’ai eu une très belle évolution tant en terme d’emploi qu’en terme salariale !!

Mon employeur est toujours à l’écoute


de mes suggestions d’améliorations dans le cadre de mon travail au quotidien. Je travaille à la maison, par choix et j’en suis très heureuse (alors je n’aurais jamais pensé pouvoir être capable de gérer cela). Nous avons aménagé un bel espace de travail.

Depuis un peu plus de 2 ans, j’occupe un poste de Chargée de Projet qui me permet de coordonner et de travailler sur les projets de l’entreprise (en gestion de la traçabilité alimentaire), pour le soutien technique, le service à la clientèle ainsi que sur les projets marketing de l’entreprise. Je travaille avec une très belle équipe tissée serrée et dans une atmosphère très positive. Pour résumer: J’aime ce que je fais et je me sens bien dans cet environnement !!!

De plus, depuis cette année, je bénéficie de 4 semaines de congés…et c’est un bel acquis qui m’a permis de prendre 3 semaines cet été.

Et bien pour Olivia elle est en constante évolution, en 7 ans dans la même entreprise, elle a eu une très importante progression de salaire, est passée de 2 à 4 semaines de vacances car elle a eu la choix, soit une autre augmentation de salaire, ou une semaine de vacances en plus.. Elle a pris l’option qui permettra de faire encore plus de ski…


Un bel épanouissement professionnel qui renforce le sentiment d’intégration et d’adhésion à notre vie québécoise.

Pour Patrick, tout est également très positif, il continue de travailler pour ses clients français, il commence également à avoir des clients au Québec et poursuit ses activités avec les Usa à New-York. Il a élargi ses domaines de compétences pour proposer de nouvelles prestations aux clients. Ainsi il travaille sur de beaux projets et cela lui plaît beaucoup !!



Heureux, Il est clair que je bosse beaucoup, mais je suis à la maison, et dans des conditions optimales et sereines.

Biensur, nous travaillons fort et plus mais les satisfactions

en retour sont nombreuses, à commencer par celle de pouvoir faire du ski pendant toute la saison hivernale !!!

A savoir « quelques semaines après notre arrivée…

La recherche d’emploi a démarré pour moi quelques semaines après notre arrivée, une fois que nous étions bien installés. J’ai d’abord pris soin de refaire mon CV à la québécoise en regardant différents exemples sur internet et j’ai également travaillé sur la lettre de présentation.

Emploi en entreprise

Ayant un profil très polyvalent et souhaitant trouver un emploi qui corresponde vraiment à mes aspirations, j’ai pris du temps pour étudier les annonces et répondre à celles qui me semblaient les plus adéquates.

Lorsque nous étions en France, après avoir obtenu le Certificat de Sélection du Québec, je m’étais inscrite sur placement emplois Québec mais il faut être réaliste, c’est plus simple de faire une recherche adaptée une fois sur place et surtout un employeur qui recrute souhaite non seulement rencontrer le candidat mais également que la personne soit disponible dans les meilleurs délais.


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A voir

Sites de recherche généralistes :

Après, il ne faut pas hésiter à répondre à des annonces de sociétés de placement, elles sont très souvent au coeur des demandes des entreprises locales, notamment des PME car elles font une pré-sélection des profils et c’est un gain de temps pour l’entreprise qui recrute.

J’ai répondu à une annonce d’Emplois Compétences à Sherbrooke, c’est ainsi que j’ai eu un premier entretien avec une conseillère puis un second avec l’entreprise qui a souhaité m’embaucher. Lors du premier entretien, la conseillère m’a posé de très nombreuses questions sur toutes les entreprises dans lesquelles j’ai travaillé, elle a aussi testé mon anglais, vérifié mes diplômes et enfin donné des détails sur le poste.
A la fin de l’entretien, elle m’a précisé qu’elle appuierait ma candidature car elle lui semblait correspondre tout à fait avec le poste tout en m’indiquant si cela ne fonctionnait pas avec cette entreprise, elle aurait d’autres opportunités du fait de mon profil.

J’ai eu également des entretiens dans d’autres entreprises, un des postes ne me correspondait pas du tout et les autres me semblaient moins intéressants que celui proposé par Emplois Compétences.

Finalement, un mois après mon premier entretien, je suis embauchée dans une entreprise d’informatique sur Sherbrooke, en croissance et dynamique. C’est une PME comme je les aime, après 11 mois de présence, mon poste a déjà beaucoup évolué et les perspectives sont intéressantes.


Travailleur autonome

Patrick était à son compte avant de partir, il était donc tout à fait naturel d’être travailleur autonome au Québec, sous réserve que les clients français acceptent de continuer à travailler avec un prestataire à 6000 km de chez eux…et finalement, cela fonctionne bien. Les clients, en dehors du décalage horaire, ne voient aucune différence, le travail se fait et le contact se fait principalement par courriel et par skype. L’idée est également de développer une clientèle québécoise.

Pour Patrick, et il a de plus en plus de projets, il pourrait intégré une entreprise sans problème, il préfère le travail à la maison et surtout faire la gestion de ses projets seul.

Une précision sur le statut de travailleur autonome, rien de plus simple pour le devenir, aucune formalité administrative tant que le chiffre d’affaire ne dépasse 30 000 $ à l’année puisque le travailleur autonome est considéré comme « petit fournisseur » et il suffit d’inscrire son chiffre d’affaire dans sa déclaration fiscale annuelle. Patrick a donc démarré son activité en tant que petit fournisseur puis en 2016, il s’est enregistré pour obtenir son NEQ (numéro d’entreprise du Québec) et auprès de Revenu Québec pour avoir ses numéros de taxes (TVQ et TPS) et d’identification.
La déclaration de taxes est annuelle donc il est essentiel de bien tenir ses comptes à jour et d’indiquer les numéros de taxes sur les factures, les taxes ne s’appliquant pas sur toutes les ventes de services à l’export.

Le travailleur autonome cotise au Régime des Rentes du Québec (RRQ) et au Régime Québécois de l’Assurance Parentale (RQAP), ces cotisations sont calculées sur le chiffre d’affaire annuel déclaré dans les revenus fiscaux. Il est donc judicieux de prévoir un fond de réserve permettant d’équilibrer la trésorerie.

Conclusion


Nous sommes très heureux l’un et l’autre, Sherbrooke et au Québec plus généralement, c’est le plein emploi, on demande même au retraités de revenir sur le marché du travail en proposant des crédits d’impôts… Les employeurs font de leur mieux pour retenir la ressource au travail.

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